Dernière mise à jour : 11 avr. 2020
C’est ce que je suis devenue en grandissant dans une famille adepte de cette pratique. Il fallait y réfléchir à deux fois avant de déclarer un mal de gorge ou une fatigue car la réponse ne se faisait pas attendre : une purge, un jeûne et au lit !
Et pourtant, j’y crois ! Rien de choquant , en effet, à ce que , si on ne lui donne plus rien à manger, le corps s’attaque à ses réserves en privilégiant les tumeurs, miasmes et autres encombrants, avant de s’attaquer aux muscles. Mon père qui partaient le pratiquer en clinique disait toujours, qu’au retour, il n’avait plus besoin de lunettes et qu’il avait les idées beaucoup plus claires. Il ajoutait d’ailleurs que ses coups de génie professionnels, il les avait eu pendant ses périodes de jeûne…
Mais voilà, nous ne sommes pas tous pareils et pour les personnes qui, comme moi, ont du mal à faire du muscle, il vaut mieux éviter les jeûnes longs qui entament trop la masse musculaire. J’ai mis plusieurs mois à me remettre d’un jeûne d’une semaine pratiqué l’été dernier !
Alors il faut adapter la durée en fonction de sa physiologie. On peut commencer par le fameux jeûne de 17 heures qui consiste à sauter le diner de préférence, puis passer à 24 heures. Pour le jeûne d’une semaine, il est conseillé de prendre des dispositions car on peut être très fatigué et barbouillé les 3 premiers jours où l’on se nourrit exclusivement de toxines !
Je vous laisse lire l'article ci dessous et vous faire votre opinion...
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Qu'est-ce que le jeûne ?
Dans la nature, les animaux cessent instinctivement de manger quand ils sont malades ou blessés. Le jeûne complet consiste à s’abstenir de tout aliment (solide et liquide), à l’exception de l’eau, pendant une période plus ou moins longue dans le but de reposer, détoxiquer et régénérer l’organisme.
Selon ses tenants, le jeûne contribuerait au maintien d’une bonne santé, au même titre qu’une saine alimentation, l’exercice physique et l’équilibre émotif.
Les grands principes
Le jeune est avant tout un moyen de détoxiquer l’organisme. Il permet au système digestif de se reposer et aux autre organes de se purger via l’élimination des toxines et des mauvaises graisses.
Ainsi, les gens qui entreprennent un jeûne le font généralement pour « faire un grand ménage » ou donner au corps des conditions optimales de guérison. De tout temps, il a également été associé à des pratiques spirituelles ou religieuses. Il procurerait en outre un sentiment de clarté d’esprit et de « désencombrement mental ».
Jeûne complet ou jeûne partiel ?
Bien qu’on utilise librement le terme « jeûne » pour englober plusieurs types de cures et de jeûnes, il importe de faire une distinction entre le jeûne complet et les cures. Au cours d’un jeûne véritable, seule l’eau est permise et on recommande le repos complet.
La cure (ou jeûne partiel) est plutôt basée sur diverses diètes restreintes comprenant des jus de fruits, de légumes ou d’herbe de blé, et parfois certains autres nutriments (céréales, pousses, infusions, bouillons, suppléments alimentaires, etc.).
Ces cures, qui se veulent souvent thérapeutiques, peuvent être adaptées aux besoins particuliers des jeûneurs et varient selon l’approche des intervenants. Elles conviennent aux personnes qui ont des besoins particuliers, qui ne peuvent, en raison de leur santé, vivre un jeûne complet, ou qui souhaitent s’initier au jeûne par une approche plus douce.
Les bienfaits du jeûne
Un certain nombre de recherches destinées à déterminer l'efficacité et l'innocuité du jeûne complet, seul ou associé à un autre traitement, ont fait état de résultats positifs dans le traitement de divers problèmes.
Cependant, même si les auteurs concluent qu’il pourrait s’agir d'un traitement complémentaire intéressant, ils précisent généralement que des études supplémentaires seront nécessaires afin d’en valider l’efficacité. Voici ci-dessous quelques bienfaits du jeûne :
Diminuer les douleurs chroniques
Une étude d’observation publiée en 20051 a évalué la faisabilité et l’efficacité de l’intégration d’une thérapie par le jeûne auprès de 2 121 patients souffrant d’un syndrome de douleur chronique (arthrite rhumatoïde, maladie inflammatoire de l’intestin, douleur reliée au système locomoteur, syndrome de l’intestin irritable, maladie pulmonaire, migraine, céphalée, etc.).
Tous les patients reçu des traitements d’acupuncture, d’hydrothérapie, pratiqué diverses approches corps-esprit et assisté à des cours sur la nutrition et les habitudes de vie. Il leur était en outre proposé de participer à un jeûne modifié de 7 jours. La consommation exclusive de 2 litres de liquide par jour (eau minérale, jus de fruits, thé, bouillon de légumes) fournissait au total 350 calories.
À leur sortie de l’hôpital, les patients ayant jeûné ont rapporté une diminution de leur symptôme principal significativement plus grande que celle des autres patients. Aucun effet secondaire sérieux ne fut rapporté.